CHAPTERS:
The chapters of this story are published live for collaboration development
purposes, with a sequence derived from the
Chapters below, supplemented with other (unpublished) writings as we
progress. The final order for the proposed screenplay may be the subject of
additional drafts to suit production of the final movie
(producers/directors/actors). To be in a position to gain an idea of style
and commercial value, please request a copy of our Kulo-Luna (draft)
screenplay. See our terms and conditions. The script version of these
Chapters will not be published, but will be available as with Kulo-Luna, on
request.
80 20’N, 780 W –
TRINIDAD, CARIBBEAN SEA - MER
DES CARAÏBES
Trinidad est une petite île coloniale, large de seulement 120 kilomètres et d’une superficie de 3 080 kilomètres carrés, située au large de la côte nord-ouest du Venezuela, en Amérique du Sud. La population est aujourd’hui d’environ 1,5 million d’habitants, contre 850 000 dans les années 60, ce qui est proportionnellement analogue à la population du Royaume-Uni au 1/70e, d’où proviennent de nombreuses coutumes de Trinidad et de son île sœur, Tobago. Leurs tribunaux fonctionnent de manière si similaire que les affaires sont rapportées dans les rapports juridiques hebdomadaires du journal The London Times, qui est rapidement devenu une référence mondiale. L’ironie est l’inversion des rôles entre l’import-export de connaissances.
Port of Spain est la ville la plus grande et la plus animée de l’île et le siège du journal The Trinidad Bugle, où réside le rédacteur en chef itinérant Sam Hollis. Sam est un grand sportif et soutient depuis de nombreuses années son club de course local. Ce club a été la source de nombreux articles qu’il a écrits sur le sujet, on pourrait dire de Sam qu’il est un expert en course à pied. Aujourd’hui, il s’occupe de la rédaction.
Le téléphone des infos a sonné et bientôt un collègue a parlé de rumeurs selon lesquelles un homme avait été vu en train de courir à 48 km/h. Sam a été immédiatement galvanisé par l’action, car il savait que c’était impossible. Mais son ami lui a dit que c’était sur Youtube – une sensation – alors il devait vérifier par lui-même.
« Merci Joe. Je vais le faire. »
Sam avait les pieds sur le bureau, au moment de l’appel, regardant paresseusement par une fenêtre ouverte, appréciant la brise marine fraîche qui flottait sur la côte, tandis qu’elle apportait des parfums paradisiaques de la saison pour titiller ses sens. Il a incliné son chapeau de paille vers l’arrière. Il portait une chemise de sport à manches courtes beige et un pantalon de couleur claire, parfaitement adaptés au climat de plus en plus chaud. Sam savait que le reportage devait être un canular, mais quelle surprise si cela s’avérait même partiellement vrai.
Le journaliste a rabattu le couvercle de son ordinateur portable et il s’est mis en marche. Quelques clics plus tard et après avoir tapé : « fast man panama » et Sam s’est vu présenter une série de liens ; Le clip du haut menait directement au clip dont Joe avait parlé. Le clip s’intitulait « Panamanian Running Man ». Il fallut quelques secondes pour le mettre en mémoire tampon, mais quand il démarra, il était évident que le coureur à l’allure très athlétique imposait un rythme effréné le long d’une plage déserte. Bon sang, pensa-t-il. Panama ; c’est à environ 1 900 kilomètres à vol d’oiseau – d’un aéroport à l’autre. Il regarda le clip encore et encore en essayant de décider s’il s’agissait d’un canular élaboré, comme c’est le cas de tant d’autres clips sur ce célèbre service de streaming vidéo.
Il s’agissait clairement d’un film amateur et très court. Ou du moins le clip posté était court. Il avait été téléchargé par une touriste sur son blog de voyage. Le site s’était figé avec autant de visiteurs, ce qui est devenu plus tard un sujet d’actualité en soi. On prétendait que la visiteuse au Panama voyageait en Amérique du Sud avec son sac à dos, lorsqu’elle avait remarqué un homme qui courait inhabituellement vite sur une plage déserte et avait eu la présence d’esprit d’immortaliser l’événement sur son téléphone portable. Sam décida d’envoyer un e-mail pour demander plus d’informations :
« Salut Marjorie, je suis fasciné par ton homme qui court et je me demandais s’il y avait d’autres images. Cordialement, Sam »
Il ne s’attendait pas à une réponse avant plusieurs heures, lorsque l’ordinateur portable annonça l’arrivée d’un courrier. C’était De : marjboyle@hotmail.com. À : sam@trinidadbugle.net
« Salut Sam, j’ai reçu bien plus que ce que j’ai trébuché dans l’excitation. Passe me voir de temps en temps si tu veux. Cordialement, S The Hatchings, Brighton Point.
Cela signifiait que Marjorie était une insulaire locale. Quelle chance incroyable ! Pas besoin de prendre l’avion. Il a cliqué pour imprimer l’e-mail, puis en a envoyé un autre :
« Salut Marjorie, tu es d’accord pour venir aujourd’hui ? S. »
« Bonjour S., Cheeky, mais d’accord alors. »
« Marjorie, à dans environ une heure. Sam. »
Sam s’est précipité hors du bureau en attrapant sa veste sur un portemanteau en sortant. Il savait à peu près où se trouvait Brighton, c'était entre les baies d'Otaheite et de Guapo, à environ 40 miles au sud, face à l'ouest dans l'océan. Il y avait un restaurant et un parc près de la pointe et plusieurs chemins de terre menant à des maisons privées. Ce devait être l'une d'entre elles. Il sauta dans sa fidèle Dodge PSV grise et partit à vive allure.
Sam arriva à la pointe au milieu d'un brouillard de poussière. Il parcourut lentement l'affleurement, regrettant de ne pas avoir apporté une carte ou son GPS. Un cottage rose à l'allure soignée apparut sur sa droite avec un panneau décoratif en fer noir sous une arche en briques crépies proclamant : « Les éclosions ». Il était soulagé. Il était plus ou moins tombé sur le cottage par hasard. Il aimait l'aspect des jardins et les proportions générales du bâtiment. Cela lui rappelait le cottage « Light of Mourn » dans le classique de John Wayne : L'Homme tranquille. Bien que cela se passe dans le sud de l'Irlande.
Sam se dirigea vers la porte d'entrée en arc de cercle, le long d'un chemin de pierre, qui était en partie entrouverte. Il frappa deux fois.
« Mademoiselle Boyle, Mademoiselle Boyle. »
La porte d'entrée s'ouvrit plus largement. Le journaliste frappa à nouveau plus fort en regardant en arrière. « Quelqu'un est à la maison ? »
Alors qu'il se retournait vers la porte, il croisa le regard d'une belle blonde bronzée qui se tenait dans l'embrasure de la porte. Elle mesurait environ 1,78 m et était de carrure athlétique. Elle portait une chemise moulante en dentelle blanche, sans soutien, et un short en jean blanc cassé, qui complétait parfaitement sa silhouette. Pendant un moment, il resta sans voix. Il s'attendait à quelque chose de différent. Les routards étaient généralement des créatures intellectuelles grincheuses.
Se ressaisissant de la manière la plus convaincante possible, il demanda : « Mademoiselle Boyle ? »
Marjorie Boyle se tenait dans l'embrasure de la porte en souriant. Elle savait qu'elle avait cet effet sur les hommes. Dommage qu'ils se révèlent tous être des simples d'esprit après un bon moment - du moins ceux qu'elle avait croisés maintenant.
« Qu'est-ce qui vous a retenu ? Envie d’une bière fraîche ? »
« Je suis Sam Hollis. »
« Oui. » Elle a dit, « Je sais qui vous êtes, M. Hollis. »
« Appelez-moi Sam, Miss Boyle. »
« Appelez-moi Maj, Sam. »
Sam a apprécié la répartie autant que Marjorie. « D’où vient votre accent ? » a demandé Sam.
Marjorie a parlé avec un ton britannique avec une touche d’Afrique coloniale.
« Je trompe tout le monde. Je viens de Nouvelle-Zélande. Je voyage juste beaucoup. »
Elle a conduit Sam dans sa cuisine et a ouvert le réfrigérateur, regardant quelques canettes sur l’étagère du milieu. Elle avait oublié que c’était l’heure des courses. Sam a repéré le problème, tout en admirant les courbes de son short en jean.
« Oh, tout ce que vous avez. »
« C’est de la chance. » Elle lui a tendu un Solar Tonic™ – une nouvelle boisson santé à sensation venue du continent, mais Sam ne devait pas le savoir.
« Hé, j’avais l’intention d’en essayer une. »
Marjorie
regarda, perplexe, tandis qu'elle lui tendait une canette. Sam ouvrit le couvercle de sa canette en même temps que Marjorie. Ils inclinèrent tous les deux la tête en arrière et prirent une grande gorgée. Ahhhh, et voulurent roter instinctivement, mais s'arrêtèrent et se regardèrent maladroitement ; puis tous deux rirent.
"Strewth," dit Sam, affectant un accent australien, "c'est sacrément joli."
Il regarda la photo sur la canette avec intérêt, puis les traits époustouflants de son hôte.
"Eh bien, qu'est-ce que tu as de plus sur ce coureur ?"
Marjorie fit signe à Sam de la suivre dans son bureau où elle avait un écran LCD de 32 pouces exécutant un programme de sauvegarde de la planète. Il la suivit, hypnotisé par son short. Elle se pencha sur son bureau et déplaça une souris pour révéler plusieurs fichiers dans un dossier appelé "Panama Holiday", puis ouvrit celui du milieu.
"C'est celui qui va t'intéresser." Marjorie le passa en plein écran.
Sam, qui se tenait maintenant à côté d’elle, détourna les yeux de son haut en dentelle. Le coureur était un Caucasien bien bronzé portant un survêtement argenté moulant. Il semblait mesurer environ un mètre soixante-dix et était superbement tonique.
« Mon Dieu », lâcha Sam, arrosant presque l’écran de tonique. « C’est vraiment émouvant. »
La clarté était plusieurs fois supérieure à celle du Web, cela faisait une énorme différence dans la perception de la vitesse. Sam se tourna vers Marjorie, bouche bée. Marjorie lui rendit un sourire entendu.
« Je sais », dit-elle, « c’est incroyable, c’est pourquoi j’ai dû filmer ça. »
« Désolé de demander, mais est-ce que je peux voir la caméra ? » « Bien sûr, tu veux voir. Je ne te blâme pas. J’ai du mal à y croire moi-même, et j’étais là. »
« Est-ce qu’il y avait quelqu’un avec toi ? »
« Non. Je m’étais éloigné ce matin-là pour me repoudrer le nez. Je suis allé au Panama avec un ami. Tu la verras sur la caméra avant et après le coureur. » Marjorie tendit son téléphone à Sam. « Vérifie l'heure de création des fichiers. »
Sam s'en était déjà rendu compte. « Hé, beau téléphone. »
Il fit défiler les images enregistrées, admirant la finition métallique nacrée du mobile et le motif ondulant en coquille d'huître. Les dates s'étaient vérifiées et Marjorie était en effet avec une brune très attirante. Il leva les yeux vers elle.
« Peux-tu rencontrer mon amie ? » dit-elle. « Oui, bien sûr que tu peux. »
« Merci Maj, je devrais peut-être me mettre à la randonnée. »
Il passa le clip encore quelques fois, notant le changement de rythme de l'athlète alors qu'il atteignait 30 miles par heure pour sauter par-dessus un monticule. Il semblait tout prendre dans sa foulée.
« J'aimerais que ce type fasse partie de notre club de course. Il écraserait le record d'Usain Bolt. »
Usain Bolt était un Jamaïcain de 1,80 m qui a établi un nouveau record du monde de 9,58 secondes sur 100 mètres aux Jeux olympiques de Berlin en 2009. »
Il s’est avéré que Marjorie connaissait Sam Hollis grâce à son soutien éditorial enthousiaste au club d’athlétisme local. C’est pour cette raison que Sam a obtenu la permission de Marjorie d’utiliser une photo de son appareil photo dans le Bugle. Ils ont publié cet article le week-end suivant, lorsque la controverse a régné en maître. Marjorie Boyle a déclaré publiquement qu’elle avait simplement capturé en direct ce qu’elle avait vu au Panama. Sam lui a attribué tout le crédit de la photo et le journal a offert une récompense pour le nom et l’adresse de l’athlète mystérieux. Les îles autour de la mer des Caraïbes ont produit de nombreux grands coureurs, ce qui était considéré par beaucoup comme un facteur.
D’innombrables lecteurs du Bugle ont pensé que le coureur était un extraterrestre. D’autres ont pensé que les images avaient été accélérées. Alors que l’homme le plus rapide du monde n’était officiellement capable que d’atteindre 32 km/h, soit un sprint de 100 mètres. Les experts ont examiné les images YouTube de Marjorie Boyle et ont calculé que la coureuse parvenait effectivement à 30 mph par moments, soit environ 15 mètres par seconde. Ils se sont souvenus de la performance époustouflante de Jesse Owen aux Jeux olympiques de Berlin juste avant la Seconde Guerre mondiale, au grand dam d'Adolf Hitler, et le record d'Owen était resté en place pendant 20 ans. Les diffuseurs n'ont pas échappé à l'idée que des produits dopants pouvaient avoir joué un rôle dans cette cascade. Dans les années 80, le coureur olympique Ben Johnson avait été disqualifié après avoir été testé positif à une substance interdite, et son record du 100 mètres en 9,78 secondes avait été rayé des livres de records.
Presque toutes les chaînes de télévision de tous les pays ont rapporté cette information avec ironie, comme une sorte de coup de publicité ou de canular. Sky News a déclaré aux téléspectateurs :
"Eh bien, les amis, on dirait que quelqu'un est parti et a créé l'homme parfait !"
Jill Bird, de la BBC, a commenté : « À mon avis, c'est sûrement l'homme le plus rapide du monde. »
Ils ne savaient pas à quel point ils étaient proches de la vérité.
Marjorie a été inondée de demandes de renseignements pour son clip et a fini par vendre les droits exclusifs à une société de production de documentaires pour une somme non divulguée, après quoi les autres sociétés de médias l'ont laissée tranquille, mais pas Sam.
80 20’N, 780 W –
TRINIDAD, CARIBBEAN SEA
Trinidad is a small colonial island, just one hundred and twenty kilometres wide and 3,080 square kilometres in area, lying off the north west coast of
Venezuela, South America. The population is roughly 1.5 million today from 850,000 in the sixties which is proportionally analogous to the United Kingdom at 1/70th ratio, where many of
Trinidad’s customs and its sister island, Tobago, stem from. Their courts operate in such similar fashion that cases are reported in The London Times newspapers’ weekly law reports, soon after to become authorities around the world. The irony is the knowledge import-export role reversal.
The Port of Spain is the largest and busiest town on the island and the location of The
Trinidad Bugle’s newspaper offices, home to roving editor
Sam
Hollis. Sam is very much a sportsman and has been a keen supporter of his local running club for many years. This club had been the source of many articles he’d written on the subject, one might call Sam a running expert. Today he was manning the news desk.
The news phone rang and soon a colleague was telling of rumours that a man had been clocked running at bursts 30 miles an hour. Sam was instantly galvanised to action, for he knew that would have been impossible. But, his friend said it was on Youtube – a sensation - so to check it out for himself.
“Thanks Joe. I’ll do that.”
Sam had his feet up on the desk, at the time of the call lazily gazing out of an open window, appreciating the fresh onshore sea breeze, as it wafted heavenly scents of the season to tease his senses. He tilted his straw sun hat back. He was wearing a tan short sleeved sport shirt and light coloured trousers, perfectly suited to the
increasingly hot climate. Sam knew that the report must be a hoax, but what a scoop if it turned out to be even partially true.
The reporter flipped back his laptop lid and it sprang into life. A few clicks later and after keying in: ‘fast man panama’ and Sam was presented with a range of links; the top one led straight to the clip Joe had been talking about. The clip was entitled ‘Panamanian Running Man.’ It took a few seconds to buffer, but when it started it was obvious the very athletic looking runner was setting a cracking pace along an empty beach. Damm, he thought.
Panama; that’s about 1,200 miles away as the crow flies – airport to airport. He looked at the clip over and over trying to decide if it was an elaborate hoax, as with so many other clips on this famous
video streaming sevice.
It was clearly an amateur film and very short. Or at least the clip posted was short. It had been uploaded by a tourist on her travel blog. The site had frozen with so many visitors, which jamming later became a news feature in itself. It was claimed that the visitor to
Panama had been backpacking in
South
America, when she’d noticed a man running unusually fast on a deserted beach and had the presence of mind to capture the event on her mobile phone. Sam decided to send an email, asking for more
information:
“Hi Marjorie, I’m fascinated by your running man and wondered if there was more footage. Regards, Sam”
He’d not expected a reply for many hours, when the laptop announced incoming mail. It was From: marjboyle@hotmail.com. To: sam@trinidadbugle.net
“Hey Sam, I got quite a bit more then tripped over in the excitement. Pop in sometime if you want. Best, S The Hatchings, Brighton Point.
That meant that Marjorie was a local islander. What incredible luck! No need for a flight. He clicked for a print out of the email; then sent another:
“Hi again Marjorie, Okay to come over today? S.”
“Hello S., Cheeky, but okay then.”
“Marjorie, See you in about an hour. Sam.”
Sam rushed out of the office grabbing his jacket from a coat-stand on his way out. He knew roughly where
Brighton was, it was between Otaheite and Guapo Bays, about 40 miles south, facing west into the ocean. There was a diner and park close to the point and several dirt tracks leading to private houses. It had to be one of those. He jumped into his trusty grey Dodge PSV and sped off at a brisk pace.
Sam arrived at the point amid a haze of dust. He slowly cruised up and down the outcrop, wishing he’d brought a map, or his GPS. A tidy looking pink cottage came into sight on his right with an ornamental black iron sign under a rendered brick arch proclaiming: ‘The Hatchings.’ He was relieved. He’d more or less stumbled on the cottage by accident. He liked the look of the gardens and general proportions of the building. It reminded him of the cottage “Light of Mourn” in the John Wayne classic: The Quiet
Man. Although, that was set in Southern Ireland.
Sam wondered through the arched gateway down a stone path to the front door, which was partly ajar. He knocked
twice.
“Miss Boyle, Miss Boyle.”
The front door opened wider. The reporter knocked again harder looking back up the path. “Anyone home?”
As he turned back toward the door he met the gaze of a beautiful tanned blonde standing in the doorway. She was about 5’ 10” and of athletic build. She was wearing a tight white lace shirt, unsupported, and off-white denim shorts, which complemented her figure perfectly. For a moment he was speechless. He’d expected something different. Backpackers were usually crusty intellectual,
creatures.
Gathering himself as convincingly as he could he queried; “Miss Boyle?”
Marjorie Boyle stood in the doorway smiling. She knew she had this effect on men. Pity they all turned out to be simpletons after a good time – at least the ones she’d come across to now.
“What kept you? Fancy a
cold one?”
“I’m Sam Hollis.”
“Yes.” She said, “I know who you are Mr Hollis.”
“Call me Sam Miss Boyle.”
“Call me Maj, Sam.”
Sam enjoyed the repartee as much as Marjorie. “Where’s your accent from?” said Sam.
Marjorie spoke in British tones with a hint of colonial
Africa.
“Fools everyone. I’m from
New
Zealand. I just travel a lot.”
She led Sam into her kitchen and opened the refrigerator, looking over a few cans on the middle shelf. She’d forgotten it was shopping time. Sam spotted the
problem, between admiring the curves of her denim shorts.
“Oh, anything you’ve got.”
“That’s lucky.” She handed him a Solar Tonic™ – a new health drink sensation from the mainland, but Sam wouldn’t know about that.
“Hey, I’ve been meaning to try one of these.”
Marjorie looked on mystified as she handed across a can. Sam cracked the lid on his can at the same time as Marjorie. They both tilted the heads back and took a big gulp. Ahhhh, and went to belch instinctively, but stopped themselves and looked at each other
awkwardly; then both laughed.
“Strewth,” said Sam, affecting an
Australian accent, “that’s bloody nice.”
He looked at the picture on the can interestedly, then at the stunning features of his host.
“Well, what more have you got on this runner?”
Marjorie beckoned Sam to follow her to her study where she had a 32” LCD screen running a sweeping planet saver program. He followed,
mesmerized by her shorts. She bent over her desk and moved a mouse to reveal several files in a folder called ‘Panama Holiday,’ then opened the middle one.
“This is the one you’ll be interested in.” Marjorie played it full screen.
Sam, who was now standing beside her, dragged his eyes away from her lace top. The runner was a well tanned Caucasian wearing a tight silver track suit. He looked to be about five feet
ten inches tall and superbly toned.
“Christ,” blurted Sam, almost spraying the screen with Tonic. “That’s really moving.”
The clarity was several times that on the web, it made a heap of difference to the perception of speed. Sam turned to Marjorie mouth agape. Marjorie gave a knowing smile back.
“I know,” she said “it’s unbelievable, that’s why I had to film it.”
“Sorry to ask, but can I see the camera?” “Sure, you wanna check it out. I don’t blame you. I can hardly believe it myself, and I was there.”
“Was anyone with you?”
“No. I’d wandered off that morning, to powder my nose. I went to Panama with a friend. You’ll see her on the camera before and after the runner." Marjorie handed Sam her phone.
"Check the time of creation of the files.”
Sam was already on to that.
“Hey, nice phone.”
He scrolled through the saved images, admiring the metallic pearl finish on the mobile and oyster shell undulating pattern. The dates checked out and Marjorie was indeed with a very attractive looking brunette. He looked up at her.
“Can you meet my friend?” she said. “Yes of course you can.”
“Thanks Maj, perhaps I should take up hiking.”
He played the clip a couple more times, noting the change in pace of the athlete as he breezed up to 30 miles and hour to jump over a mound. He seemed to take it all in his stride.
“Wish this guy was in our running club. He’d wipe the floor with Usain Bolt’s record.”
Usain Bolt was a six foot tall
Jamaican who set a new world record of 9.58 seconds over 100 metres at the 2009 Berlin Olympic Games.”
It turned out that Marjorie had known of Sam Hollis from his enthusiastic editorial support for the local athletics club. For that reason Sam got Marjorie’s permission to use a still from her camera in the Bugle. They ran that story the following weekend, when controversy reigned supreme. Marjorie Boyle went on the record to say that she’d simply captured live what she’d seen in Panama. Sam gave her full credit for the photograph and the paper put out a reward for the name and address of the mystery athlete. The islands around the
Caribbean Sea had produced many great runners, which geography was thought to be a factor by many.
Countless Bugle readers thought the runner was an alien. Others thought the footage had been speeded up. Whereas the fastest man on earth officially was only capable of 20mph and that was a 100 metre dash. Experts had examined Marjorie Boyle’s
Youtube footage and calculated that the runner was indeed doing 30 mph at times, equal to roughly 15 metres a second. They recalled the stunning performance of Jesse Owen at the Berlin Olympic Games just before the Second World War, much to the annoyance of Adolf Hitler, and Owen’s record had stood for a further 20 years. It was not lost on broadcasters that performance enhancing drugs may have played a part in this stunt. In the eighties the Olympic runner Ben Johnson had been disqualified when he tested positive for a banned substance, when his 9.78 second 100 metre record was struck from the record books.
Nearly all of the networks in every country reported this news item tongue in cheek, as some kind of publicity stunt or hoax. Sky News, told viewers:
"Well folks, it looks like someone’s gone and built the perfect man!"
The
BBC's Jill
Bird, commented: "For my money, that's got to be the world's
fastest man."
Little did they know how close to the truth they were?
Marjorie was inundated with enquiries for her film clip and eventually sold the exclusive rights to a documentary film company for an undisclosed sum, after which other media companies left her alone, but not Sam.
PROLOGUE
INNER
CIRCLE OF SIX - Nazi funded medical human research laboratories Joseph
Mengele's Fourth Reich escape to Brazil reserve plan.
CHAPTER
1. THE
POISON ASP - The Queen of the Nile takes her own life with an
Egyptian cobra in a suicide pact with Mark Antony CHAPTER
2. WRATH OF THE GODS - The destruction of
Thonis and Alexandria in 365 AD, a tsunami sinks the ancient city port CHAPTER
3. NEW WORLD ORDER - A plan
by Neuwelt Rittertum knights to regenerate Aryan supremacy without a war CHAPTER
4. CYBERCORE
GENETICA - Nano computer technology is purchased at an auction by a
Neuwelt Rittertum knights CHAPTER
5. INCUBUS - Roberta
Ferrara secures the expertise of Franco Francisco for knights of the New
World Order: Neuwelt Rittertum
CHAPTER
6. SPLICE
- Klaus and Eva von Kolreuter find a way to live forever using cloning
technology; Genonimo Investments, Geneva
CHAPTER
7. TREMORS - Cleopatra's
tomb lay lost for centuries. Until a shift in the tectonic
plates triggered a tremor off the coast of Alexandria
CHAPTER
8. PANAMANIAN
RUNNING MAN - Alexis Luther is clocked on a Panamanian beach, as the
world's fastest human runner
CHAPTER
9. THE AMAZON - John
and Dan wend their way up the river to Manaus, to meet Charley Temple and
Jack Mason, CIA CHAPTER
10. TOMB
RAIDERS - Safiya
Sabuka and Musa
Bomani dive among sifting sands to discover
precious artifacts and golden treasures. CHAPTER
11. SCOTLAND
YARD - Corrupt police Chief Constable Harold Holland plans to cover
up theft of DNA database with MP Nick Johnson
CHAPTER
12. OPERATION
ALEXANDRIA - Neo-Nazi occultists recover Cleopatra's
sarcophagus from underwater tomb near Palace
CHAPTER
13. KIDNAPPED - Charley
Temple is captured by Neuwelt Rittertum guards while breaking into their
laboratory near Manaus
CHAPTER
14. UNESCO -
Catholic Church fear grave desecration heritage
theft, asks agencies for help. Interpol issue Red Notice
CHAPTER
15. REINCARNATION -
Neuwelt Rittertum clone Cleopatra in Francisco's
RepliVator™, uploading synapse sequence and implanted memories
CHAPTER
16. FULL STEAM AHEAD - Storm speeds to Thonis, then uses the Swann's AI
sensors and the Ark
database to find tomb has been plundered
CHAPTER
17. RITUAL SACRIFICE - The Baron prepares a drugged Cleopatra for ceremonial
unification with her royal bloodline
CHAPTER
18. SANCTUM
INTERRUPTUS - John finds secret Neuwelt hideout near Alexandria,
disturbs ritual - rescues Cleopatra, arresting conspirators
CHAPTER
19. THE CHOSEN ONE - The reincarnated Cleopatra falls for her rescuer. John
falls under the magic spell of the reincarnated Nile Queen
CHAPTER
20. MILITARY
INTERVENTION - The military detain Cleopatra to appease stakeholders, despite media
& medical protests. Storm distraught
CHAPTER
21. DÉJÀ VU - History repeats itself,
military lock up technology as gross violation of human rights, John left disillusioned: FINALE
FOR NOW
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